Ils veulent que la vie soit belle.
Allons, la vie est belle, quoi?
Ils veulent qu'un amour soit fidèle.
J'aime quelqu'un qui n'est pas toi.
Y a du soleil, des fleurs qui poussent.
Ne me regarde pas comme ça!
Il faut s'aimer, la vie est douce.
Si tu m'regardes, je n'pourrai pas.
Sait-on, sait-on jamais ce qu'on trouve?
Où restait la colombe, il y a une louve.
Sait-on, sait-on jamais ce qu'on aime?
Tous les mots que je t'ai dits
Me semblent des blasphèmes.
C'était un amour si tranquille;
Tranquille était mon cœur aussi.
Point d'ennemi dans cette ville,
Point de peines et point de soucis.
Jamais je n'ouvrai la fenêtre.
Ne me regarde pas comme ça!
J'étais ce que je croyais être.
Si tu m'regardes, je n'pourrai pas.
Sait-on, sait-on jamais ce qu'on trouve?
Où restait la colombe, il y a une louve.
Sait-on, sait-on jamais ce qu'on aime?
Tous les mots que je t'ai dits
Me semblent des blasphèmes.
Mais un jour l'ennemi s'annonce,
Il a couru, il est en bas.
Il tire les coups de semonce.
C'était toi, j'entends mon çour qui bat.
Moi, qui dormais, je me réveille.
Ne me regarde pas comme ça!
Mon Dieu, mon Dieu, que j'étais vieille!
Si tu m'regardes, je n'pourrais pas.
Sait-on, sait-on jamais ce qu'on trouve?
Où restait la colombe, il y a une louve.
Sait-on, sait-on jamais ce qu'on aime?
Tous les mots que je t'ai dits
Me semblent des blasphèmes.
Il n'est plus rien qui me retienne.
Je ne suis plus ce que j'étais.
Si cette femme était la tienne,
J'en suis une autre qui se tait.
Y a du soleil, des fleurs qui poussent.
Regarde-moi, ça passera.
Il faut s'aimer, la vie est douce.
Je pars et ne me retiens pas.
Sait-on, sait-on jamais ce qu'on trouve?
Où restait la colombe, il y a une louve.
Sait-on, sait-on jamais ce qu'on aime?
Tous les mots que je t'ai dits
Me semblent des blasphèmes.
Sait-on, sait-on jamais ce qu'on trouve?
Tu aimais la colombe et je suis cette louve.
Sait-on, sait-on jamais ce qu'on aime?
Tous les mots que je lui dis me semblent des poèmes.