Je brise mes reves, mais je ne brise personne,
A tout ce que l'on enterre, a ce qui flotte et puis s'envole,
A ce qui flotte et puis s'envole...
Je cours, comme un Homme.
Ni plus vite, ni plus gai, tout juste monocorde,
Apres celles la aimees, les belles quand meme que l'on pardonne,
Les belles quand meme que l'on pardonne...
Je cours, comme un Homme.
Contre mes ports d'attache, contre mes bris de reves
Contre l'Amour trop lache quand d'autres trainent,
A la fois si crasse, quand c'est la mort qui opere,
Aux sourires qu'on arrache, aux silences que l'on paie,
Je cours comme un Homme...
Je cours comme un Homme...
Je cours comme un Homme...
Je cours comme un Homme...
Peut etre qu'un jour sans efforts, il sera si bon d'avoir su,
Que d'etre plus beau c'est d'etre moins mort, la chaire est faible et je le suis,
La chaire est faible et je le suis...
Je mens comme un Homme.
Pour etouffer toutes mes poussieres, pour etouffer toutes mes peaux mortes,
Le cri charge de mes nerfs, on est tout juste ce qu'on se pardonne,
On est tout juste ce qu'on se pardonne...
Je mens comme un Homme.
Contre mes ports d'attache, contre mes bris de reves
Contre l'Amour trop lache quand d'autres trainent,
A la fois si crasse, quand c'est la mort qui opere,
Aux sourires qu'on arrache, aux silences que l'on paie,
Je mens comme un Homme...
Je mens comme un Homme...
Je mens comme un Homme...
Je mens comme un Homme...
Contre mes ports d'attache, contre mes bris de reves
Contre l'Amour trop lache quand d'autres trainent,
A la fois si crasse, quand c'est la mort qui opere,
Aux sourires qu'on arrache, aux sourires qu'on arrache,
Je mens comme un Homme...
Je mens comme un Homme...
Je mens comme un Homme...
Je mens comme un Homme...