paroles et musique : Henry Girou
Grésil, grésil, grésil, tu tombes à Brest, tu nous embêtes toute l’année.
Grésil, grésil, grésil, tu nous transperces dans les averses, les giboulées.
Les giboulées au cours Dajot, au port de co,
tu nous mitrailles et tous on taille dans les bistrots.
Grésil, grésil, grésil, tu tombes à Brest, tu nous embêtes toute l’année.
Janvier, février, mars tu tombes en pluies éparses et tu verglaces,
avril, mai, juin, juillet place aux orages d’été et giboulées.
D’août à décembre tu nous mitrailles, tu nous grenailles en grains serrés.
Tu tortures nos riflards, tu mènes ton chambard toute l’année.
Grésil, grésil, grésil, tu tombes à Brest, tu nous embêtes toute l’année.
Nos rues au mois d’avril ont la blancheur persil grâce au grésil,
et on devient fébrile dans nos automobiles sur le grésil.
Les routes deviennent fêtes foraines, on glisse, on freine, on se cabosse.
On glisse sur les trottoirs, comme à la patinoire on s’fait des bosses.
Grésil, grésil, grésil, tu tombes à Brest tu nous embêtes toute l’année.
Refrain
Tu tombes sur nos carreaux en rythmant le tempo d’une salsa.
Y a pas d’ carioca ni d’école de samba chez les brestois.
Chez nous les danses qui dépotent, valses, gavottes, pachpi, andro,
plus bombardes que congas, plus binious qu’ maracas et “mad pell ‘zo”
Grésil, grésil, grésil, tu tombes à Brest tu nous embêtes toute l’année
Pour oublier tes transes on trouve Recouvrance dans nos bistrots.
Maxillaires en cadence, on se remplit la panse dans nos restos.
En tête à tête sous la couette on galipette, bête à deux dos,
dans ces plaisirs on biche, du grésil on s’en fiche et tout est beau.
Grésil, grésil, grésil, tu tombes à Brest tu nous embêtes toute l’année.
Grésil, grésil, grésil, tombe en tempête sur d’autres têtes, d’autres imbéciles.
Grésil, grésil, grésil, quitte donc Brest, va faire la fête, va au Brésil !
Va au Brésil, va à Rio de Janeiro,
au carnaval tout l’ monde dansera sur ton tempo.
Grésil, grésil, grésil, quitte donc Brest, va faire la fête va au Brésil.