A courir du Pacifique à l'Inde, on voulait quoi?
On voyait partout des sardines
Alignées dans de l'huile de moteurs.
Fallait donc qu'on couse à nos Jean's
Des fils de couleurs.
On était nés sur des ruines.
The times were changing.
On pouvait planter des fleurs.
On voulait juste des jours meilleurs,
Juste des jours meilleurs.
J'entends les mélodies grises
Et toute ces voix qui disent:
"Ils viendront plus."
J'entends les fontaines de pleurs.
J'entends gémir les choeurs
Des "Si j'avais su...",
"Si j'avais pu...",
Des "Si j'avais eu moins peur..."
J'entends grossir les ventres
Et fumer les cigares.
Ça fait la différence entre
Ancien adolescent et futur vieillard.
J'entends grossir les flingues
Et fumer les mémoires
Pendant qu'une bande de dingues,
Au fond de leurs idées, peuvent arrêter l'histoire.
On voyait partout des sardines
Alignées dans de l'huile de moteurs.
Fallait donc qu'on couse à nos Jean's
Des fils de couleurs.
On était nés sur des ruines.
The times were changing.
On pouvait planter des fleurs.
On voulait juste des jours meilleurs,
Juste des jours meilleurs.
J'en ai trouvé qui s'amènent.
Ils s'envolent, ils t'emmènent
Et tu t'en vas,
Tiré par trente-six planeurs.
J'en ai trouvé qui rodent
Au fond des nuits chaudes,
Au fond d'un lit,
Du tropique à l'équateur.
J'en ai trouvé qui passent
En travers de moi,
Un ouragan qui casse
Un gros plan d'habitudes et puis qui s'en va.
J'ai l'impression d'avoir une cible,
Émerger du brouillard,
D'avoir pensé l'impossible
Et, dans un soupir du temps, l'apercevoir
Même si je vois encore des sardines
Alignées dans l'huile des moteurs,
Il me reste un couplet d'Imagine
Qui m'emmène ailleurs...
Juste des jours meilleurs.
(Merci à William APERT pour cettes paroles)