On se lève d'un silence
et déjà, j'y reviens,
Qu'elle est belle ton absence
à ne me laisser rien,
C'est demain quand tu rêves
et les mots défendus,
Si le vin te relève,
j'ai bu.
On se lève d'un silence
et déjà, j'y reviens.
Serait-ce ton absence
qui pleure sur mes mains?
C'est le bruit d'une étincelle
et le ciel ne sait pas,
Si le vin te rappelle,
je bois.
Mille et une pensées,
j'ai pas reconnu la mienne
De mes amours de hyène,
je t'ai mordu les pieds.
Je t'aime, comme on aime
dans les chansons,
Du fin fond
des nuits Parisiennes.
On se lève d'un silence
à l'écriture bancale.
En plus, j'y vois que dalle,
il pleut sur mon cahier.
Les autres me bousculent
ou c'est moi, je sais plus.
Je m'en vais, mes mains brûlent,
les rues.
Si le "po" de poème,
c'est la peau sur tes z' os,
Fais de moi qui tu aimes
et je me ferai beau.
Mais les voix du silence
me crient: "Elle partira",
Les reines se balancent,
des rats.
Mille et une pensées,
j'ai pas reconnu la mienne
De mes amours de hyène,
je t'ai mordu les pieds.
Je t'aime, comme on aime
dans les chansons
Du fin fond
des nuits Parisiennes!
Mes yeux c'est des oreilles en bois,
j'en crois pas mes z' orteils.
Assis dans un commissariat
je m' souviens pas pourquoi
je n'ai pas eu sommeil!
Mille et une pensées,
j'ai pas reconnu la mienne
De mes amours de hyène,
je t'ai mordu les pieds.
Je t'aime, comme on aime
dans les chansons
Du fin fond
des nuits Parisiennes!