Au début des comètes bal??
ni poisson, ni grade
ni horloge, ni mesure
Et des bruits dérivants
Pas d'abris pour le mensonge,
Ni d'amis pour l'aube
C'était des traces fulgurantes
La beauté couvait ces rites et le poison
C'était des feux sauvages
envolés dans des bourrasques
Ville défaite aux matins indécents,
qui dévoile ses rues à des étoiles tombées
Les spasmes de la nuit m'offre quelques ombres tardives,
Tout est futil, important
Fugitif, tout est éternel,
La ville remet ses cheveux,
Pour la noce quotidienne,
du ciel avec le bleu
tout est fragile, dangereux!
(chants féminins)
Des filles d'après minuit à la peau comme des sucreries d'orient,
qu'on fait danser contre leurs fesses,
Les amants étourdis, coulent la vie,
coulent l'insouciance, nos métamorphoses!
Leurs parfums de princesse ennivrent quelques coeurs fêlés,
s'aversant le "ners" à mille instants de sucre,
mille instans de sel,
passe le vent, passe l'imprudence, nos boulversements
(chants féminins)
Les spasmes de la nuit m'offrent quelques ombres tardives,
tout est futil, important,
fugitif, tout est éternel
les humains passent dans les rues engourdis
des arabesques au satin de la peur,
à madame carnaval à son instant de grâce.
(chants féminins)
tout est fragile, important,
fugitif, tout est éternel...