Près d'un carrefour
Il y a une porte qui claque
Elle ferme ma vue sur une chambre mal éclairée
Je sens l'odeur rose-blanche
M'assois et me calme
Je tombe en syncope
Je n'y vois plus rien
J'aspire - à tout ce qui brille comme l'or pour toi
J'aspire - à une vie trop déserte pour flirter l'espoir
S'embaumer et oublier
Mes jambes sont lâches
Ma bouche sechée
Je n'y vois que du flou au fond de la cour
Quelqu'un crie mon nom et s'en lave les mains
Je m'y vois pourrir, à m'épanouir avec ceux
Avec celles qui s'y perdent tout droit
Une poignée de main, une poignée de billets
Une poignée de secondes, la flamme, un coup de surin
Sirba ensablée.
C'était bien là mes heures dorées
Chaleur torride, les yeux fermés
Je cherche le coup, je flotte, je tombe
Je n'y vois plus rien, titube et m'entrave
Sur le macadam, tire ma révérence
Les quelques errances qui m'allaient si bien
Je n'en retiens rien, je m'en lave les mains
Sirba ensablée